Global Competitiveness Report 2019

L’édition 2019 du Global Competitiveness Report, rapport très attendu du World Economic Forum (WEF) qui évalue la compétitivité de 141 pays à travers le monde, place le Luxembourg à la 18e position mondiale. Ainsi, le Grand-Duché gagne une place par rapport à l’édition 2018. Le classement de 2019 est mené par le Singapour, suivi des États-Unis et de Hong Kong. Les Pays-Bas se classent 4e, l’Allemagne 7e, la France 15e et la Belgique 22e.

Le profil du Luxembourg

Selon le rapport, les points forts du Luxembourg sont notamment sa stabilité macroéconomique (1er), ses institutions (9e), le système financier (10e) ainsi que les marchés des produits (11e) et du travail (12e).

La Chambre de commerce du Luxembourg, partenaire national du WEF pour l’établissement de l’étude, conclut que les "talents internationaux sont ainsi parmi les moteurs d'une place financière compétitive à l'international, d'une culture entrepreneuriale bien présente et d'un écosystème d'innovation en progrès." Les plus mauvais scores sont attribués au Grand-Duché pour sa faible taille de marché (77e) et le dynamise des entreprises (42e).

Au sein de l’Union européenne, le Luxembourg occupe le 8e rang. Ici, le classement est mené par les Pays-Bas, l’Allemagne et la Suède. Au niveau mondial, la région de l’Asie-Pacifique est la plus compétitive, suivi de près par l’Europe et l’Amérique du Nord.

A propos de l’indice

Le Global Competitiveness Index est un indice composite, analysant 103 indicateurs différents, répartis sur 12 piliers: Institutions, Infrastructure, Aptitude à intégrer la technologie, Stabilité macroéconomique, Santé, Éducation et compétences, Marché des biens, Marché du travail, Système financier, Taille du marché, Dynamisme des entreprises et Innovation. Chaque indicateur, sur une échelle de 0 (moins bonne performance) à 100 (meilleure performance) indique la distance à laquelle se situe une économie par rapport à la situation idéale.

En 2018, le World Economic Forum a changé sensiblement sa méthodologie d’évaluation des économies en mettant l’accent sur l’impact de la 4e révolution industrielle. Depuis lors, l’indice examine le rapport entre la compétitivité, la cohésion sociale et la durabilité écologique. Selon les auteurs, seul une politique durable, holistique et dépassant le cycle électoral permet aux économies nationales de rester compétitives à long terme.

Les scores du pays en détail:

  • Institutions: 9e (score de 76/100)
  • Infrastructure: 17e (85)
  • Aptitude à intégrer la technologie: 20e (78)
  • Stabilité macroéconomique: 1er (100)
  • Santé: 28e (93)
  • Éducation et compétences: 17e (79)
  • Marché des biens: 11e (68)
  • Marché du travail: 12e (74)
  • Système financier: 10e (87)
  • Taille du marché: 77e (50)
  • Dynamisme des entreprises: 42e (66)
  • Innovation: 19e (68)